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LE TALENT CONCERNE TOUT LE MONDE, À TOUT MOMENT

Ce n’est pas moi qui vais écrire aujourd’hui. Je souhaite vous faire découvrir un article découvert sur Vanity Fair.

Cet article raconte la vie à la fois étonnante et simple de Vivian Maier. Son talent immense de photographe a été découvert post-mortem, il y a peu, en 2009…

Elle a exercé son art tout au long de sa vie, en toute discrétion. Elle faisait ce qu’elle aimait le plus faire.
Personne ne la voyait jamais sans son appareil photo vissé au cou. Mais elle n’attendait rien de cela. Elle n’a pas pu voir tous les clichés qu’elle faisait faute de moyens pour développer les pellicules.

Elle sentait qu’elle n’était peut-être pas être mauvaise, mais c’est tout. La photographie n’était pas son métier. Sa profession ? Elle était nounou.

Sa vie s’est déroulée ainsi, laissant derrière elle des photographies d’une époque révolue, qui se sont révélées sublimes.
Elle est aujourd’hui une artiste plus que reconnue, icônique… immortelle. On dit d’elle que c’est un génie.

Vivian Maier / Découvrez ses photos : Le site de Vivian Maier

LE PORTRAIT DE VIVIAN MAIER

Découvrez son histoire dans Vanity fair, lire la suite.

Un parcours qui vous donnera peut-être envie de faire ce qui vous plaît, quoiqu’il advienne. Car tout ce qui est fait avec amour et plaisir est autant d’instants magiques qui construisent vos souvenirs. Qui vous réalise. C’est peut-être aussi cela le secret de la beauté.

Crédit photo : fotolia, vivian maier (via John Maloof).

On a toutes quelque chose en nous de Jeanne et Tess

L’inspiration du jour c’est l’histoire de 2 petites filles, où cela va t-il mener ?  A vrai dire, Je ne le sais pas encore…

 Jeanne est une petite fille, tout ce qu’il y a de plus cocotte.

Autrement dit elle a un  minois d’ange, des grands yeux à l’expression douce et envoûtante, et des petites boucles blondes, mais pas seulement… Ce que l’on remarque en premier c’est son sourire, et comme elle n’oublie jamais de sourire,  cette ouverture d’esprit étonne toujours ! Qu’est-ce qu’elle est souriante, et gentille, un vrai sucre d’orge…

Jeanne a vite compris que pour être aimée, ou reçevoir de l’attention, le sourire, l’obéissance c’est un bon truc. Sinon ça crie, ça prive de dessert, ça veut plus faire le cadeau promis (le « ça » désignant d’abord les parents, mais aussi les proches, ou les adultes enseignants). Jeanne trouve qu’elle est gagnante et cela devient vite très naturel de se conformer aux attentes des autres, elle est trop heureuse de s’entendre dire qu’elle est vraiment bien élevée, qu’elle est cocotte ou gentille. C’est bien un compliment « cocotte » non ?

Cocotte mais…

Plus elle grandit, plus elle remarque quand même qu’ être dans la catégorie des gentilles a quelques inconvénients. Elle passe légèrement inaperçue, voire  les autres profitent de sa gentillesse sans vergogne…  on oublie de l’inviter à un anniversaire, ou on lui demande de garder les cartables pendant que les autres vont à la boulangerie.

Elle a tellement peur de ne plus faire partie du groupe, qu’elle ne dit jamais non, ou stop, et au milieu des autres de son âge, elle vit souvent de petites humiliations ordinaires en silence, les autres ne réalisent même pas qu’elle peut souffrir de cela. Les jours passent et se ressemblent.

Elle reste la chouchoute des adultes, un moindre mal, une source de réconfort, les adultes sont rassurés par cette image d’une enfant douce et gentille, souriante, la génération suivante a encore de l’avenir ! sous-entendu « un bon fond », un zeste d’humanité dans le cœur : pas comme ces jeunes violents, incontrôlables qui font peur…

Vous avez dit ordinaire ?

Elle croit dur comme fer, qu’elle a un effort permanent à faire pour être aimé : son chemin de croix c’est d’être au quotidien agréable, à l’écoute et volontaire. Elle travaille très bien à l’école, et tous les professeurs diront à la réunion parents-profs, « je ne me fais aucun souci pour elle », élève sans histoires… qu’elle continue ! Son travail est toujours bien fait et pertinent mais il n’intéresse personne. Elle est déçue très souvent, son besoin de reconnaissance est insatiable, et la reconnaissance, elle, si rare et fugace…

Jeanne est depuis si longtemps ordinaire, que quand un garçon lui montre un certain intérêt, elle perd tous ses moyens, tout juste si elle peut aligner 2 mots : elle ne sait pas quoi dire pour plaire à ce garçon :
que pourrait-elle bien dire ou faire pour qu’il aime pour la vie ?

Et quand c’est le vrai premier amour, celui des 17 ou 18 ans, alors tout vole en éclat. Elle ne jure que par lui, elle a besoin de lui, elle s’investit corps et âme dans cette relation qui la comble enfin. Adieu école, famille, contraintes, la vie est belle, les rêves inondent sa tête. En amour, c’est elle que l’on abandonne bien sûr, et elle est assez vite oubliée…

Tess est une chipie.

Elle a le regard perçant, l’expression malicieuse. Elle vous regarde dans les yeux, et soutient le regard jusqu’à ce que vous regardiez ailleurs. Elle sourit si elle veut ! Elle sourit quand elle a quelque chose à demander, à obtenir … Elle est irrésistible, vivante, active, une vraie tornade. Une petite pétillante que tout le monde remarque. L’enjeu pour les adultes c’est de se faire aimer de cette petite fille ou juste obtenir un sourire, une faveur, une attention.
A qui va-t-elle donner ses bonnes grâces ?

Tess est une chipie, insupportable pour celui ou celle qui doit lui faire faire quelque chose ou pour celui qui subira ses  desiderata, mais tellement attendrissante et attachante pour qui la regarde vivre et s’amuser. Elle s’autorise tout et obtient tout ce qu’elle désire. Quelle leçon pour les adultes !

Plus elle grandit plus Tess  impose sa loi, son style, ses mots, sa mode à tout ce qui l’entoure, elle donne le ton sans faire d’efforts, c’est comme ça, les gens la suivent, l’imitent, la complimentent pour un rien,  la veulent. Elle souffre aussi à sa façon,  elle a à la fois besoin d’avoir cette aura sur les autres, et en même temps elle est souvent agacée, personne n’est jamais assez parfait à ses yeux. Elle a besoin d’admirer l’autre, mais elle va vouloir aussi s’y confronter à cet autre, se comparer, et gagner, cela entretient une solitude cruelle.

Chipie mais…

Elle est bien entourée d’un harem dévoué, mais elle se sent seule, ne partage rien de vrai avec les autres.  Elle s’ennuie avec elle-même, très vite aussi avec les autres : en amour c’est elle qui quitte, sans détours, pour conquérir d’autres espaces !

Jouer les femmes fortes finit par être lassant, c’est un piège pour Tess, une prison dorée que personne n’arrive finalement à atteindre, alors qu’elle cherche son maître, ou son prince charmant, désespérément. Il lui est tellement naturel d’influencer la vie des autres, de mettre en place des stratégies pour avoir ce qu’elle veut, ou des petites mesquineries, et tout le monde tombe dans le panneau, sans être dupe, mais mieux vaut l’avoir comme amie que comme ennemie…

 

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Tess et Jeanne ont envie d’être aimées comme tout le monde
, et chacune choisit une voie qui lui semble évidente, très tôt dans la vie.  Ce n’est ni bien ou mal, une voie n’est pas mieux qu’une autre, le point commun des 2 voies, est souvent d’aimer là où on ne sera pas aimée : l’amour impossible, ou l’amour de tous  (donc de personne !), le comble quand on a besoin d’amour !

C’est la source d’une souffrance intime profonde, et en même temps c’est la vie,  chacune fait ses expériences pour trouver l’équilibre de la 3ème voie : être soi.

Une fois devenues Femmes, Jeanne et Tess changent, évoluent, s’équilibrent, mais dans quelle mesure ces habitudes d’enfants influent encore sur leurs vies de tous les jours, aujourd’hui ?

Etre soi c’est créer sa vie, bien se connaître et équilibrer sa part féminine et sa part masculine en nous-même : donner et reçevoir, s’écouter et agir, s’accomplir tout en respectant l’autre etc… Ecouter et s’exprimer, il n’y a pas de choix à faire, juste un va et vient permanent, un partage, une communication sereine entre tous nos besoins et envies !

Nous avons toutes en nous quelque chose de Jeanne et Tess, notre chance réside dans le fait de reconnaître ces tendances, nos tendances. Se connaître, se reconnaître c’est se donner une chance de faire autrement, de déjouer nos habitudes et nos croyances pour être plus juste. C’est aussi une chance pour accepter l’autre et l’aimer vraiment, avec son histoire et ses faiblesses, sans les juger :  la rencontre n’en sera que plus belle , profonde et durable.

Soyons lucide sur notre part d’ombre, sur notre histoire et nos points faibles, nous pouvons même nous en amuser, et les regarder comme un terreau fertile pour y planter des choix conscients, et modeler une vie qui a du sens : la liberté d’être soi passe par là, le renouveau aussi.

En commençant cet article, je laissais un peu vagabonder les idées qui se présentaient, sans savoir pourquoi je posais ces mots-là. Finalement je crois que l’idée de fond c’est de dire que la Fatalité n’existe pas.

Nous pouvons évoluer sur nos comportements, habitudes, pensées, certitudes. Autorisons-nous à aller vers l’inconnu, vers ce que nous ne connaissons pas encore, à écrire une nouvelle histoire au présent : la vie est un mouvement, si on le suivait ?…

Si vous avez envie de vous exprimer, de dire comment vous vivez cette quête de la 3ème voie, VOTRE VOIE…

Souvent notre cerveau comprend qu’il peut changer mais est-ce que nous le sentons vraiment, est-ce que nous y croyons vraiment ?

 

Suite au prochain épisode ?
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