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ON THE ROAD AGAIN

Comme souvent quand je prends la route, je vis ce temps de trajet comme une parenthèse de liberté.
Je m’assieds au volant, je pose mon sac sur le siège passager, je saisis mes lunettes de soleil et j’allume la radio.

HIGHWAY TO HELL d’ACDC me hurle dans les oreilles, j’ai tendance à monter le son quand ça me plait mais ça surprend quand on rallume le lendemain…
Une fois la surprise passée pour mes tympans, un sursaut de vie me traverse de part en part.
Cette chanson déchire quand même, chaque cellule du corps semble vibrer comme une armée au pas, la main sur le coeur en regardant l’horizon immense.

Si une once de découragement se diffuse dans votre quotidien, cette chanson réveille comme personne.
Me voilà partie vers mon destin, Gâvres comme ligne de mire !

Une fois la chanson finie, la tension redescend quelque peu, ma conscience d’avoir un destin à accomplir aussi, mais wouah, c’était une échappée intérieure fugace mais fougueuse  !
J’avais fermé les fenêtres, monter le son pour respirer pleinement toutes les notes de musique.
Dans le quartier, on doit se demander ce que j’écoute si fort alors que je suis sage comme une image par ailleurs, côté look et comme voisine aussi !

Heureusement une fois lancée sur l’isthme qui mène à Gâvres, le voisinage n’est pas ce qu’on peut appeler “un sujet de préoccupation”.

Un sketch prend alors le relais d’ACDC, oui parce que j’écoute RIRE et CHANSONS bien souvent, histoire d’avoir mon quota d’humour aussi tous les jours. On ne se moque pas s’il vous plaît, je ne fume pas, je ne bois pas, j’écoute Rire et Chansons (avec du chocolat trop souvent aussi !) !
Vous vous en remettrez ? sûr ?

VOUS AVEZ UN NOUVEAU SMS

Mon esprit vagabonde et allez savoir pourquoi je pense au SMS que m’a envoyé une amie quelques jours auparavant.
J’avais essayé de la joindre par téléphone 2 fois pour lui témoigner mon soutien suite à une épreuve qu’elle vit depuis quelque temps, mais sans succès.
Elle m’a simplement répondu par SMS que tout s’était bien passé, que tout allait bien.
Bien sûr, chacun est libre de répondre ou pas au téléphone, de filtrer ses relations, tout ça tout ça, mais mon esprit a continué à vagabonder sur le fait que le SMS avait sacrément pris le pouvoir dans les relations humaines, non ?
J’ai repensé à plusieurs autres SMS ces derniers temps, basiques ou expéditifs, détaillés ou pour demander des renseignements. Je fais les mêmes de côté aussi, mais surtout je n’ai jamais autant écrit de SMS, ça c’est certain.

J’ai l’impression que ce n’est pas si vieux que ça. Depuis le confinement je dirais. Vous me direz que tout n’est pas toujours lié au confinement, qu’il a vraiment bon dos. Mais pour moi c’est surtout la conséquence d’un sacré mal-être qui s’est installé au plus profond de nous, de façon assez insidieuse et je le crains, très partagé par beaucoup de gens.

LE SENS DU SMS

Ce que nous avons vécu ces dernières années entre la peur de mourir, la déception vis à vis de nos dirigeants, la division entre les citoyens, la perte de sens de notre société n’aurait-il pas provoquer comme un stress post-traumatique, dont le réflexe du SMS serait une des diverses expressions ?

Une partie de nous est-elle à présent résignée à vivre en version discrète, canapé-netflix, chocolat chaud-bouquin, tranquille ? Comme si les relations avec les autres, le fait de sortir de chez soi, de participer à des activités, d’organiser des projets, avaient tendance à devenir une vraie épreuve de force, d’endurance, de malaise potentiel.

Notre seule ambition à présent serait d’être tranquille, de vivre le rien (rien de prévu, rien à faire, rien à prévoir, rien du tout) ? Le luxe suprême serait une balade au bord de la mer seul, entre deux moments de rien ou à la rigueur deux moments de travail.

Est-ce que vos relations avec les autres ont changé ces dernières années ?
Est-ce que vous passez autant de temps avec vos amis, votre famille ?
Organisez-vous autant de dîners, de balades entre amis ?
Envoyez-vous des SMS pour régler tout au quotidien, pour souhaiter les anniversaires, pour dire “je pense à toi” dans les moments difficiles ?

Que veut dire le SMS, entre les lignes ?

“Je suis là pour toi”, mais pas vraiment.
Je fais “genre” je fais ma BA et puis s’en va.
Je suis multitache alors le SMS s’écrit de la même façon que je règle les autres choses à faire sur ma TO DO LIST.
Je suis polie, je fais semblant de m’intéresser à ce que tu vis et je retourne à ma vie, très très vite.
J’entretiens mon réseau social, ça ne coute pas grand chose et cela peut servir un jour”

Mystère…
Dans ces moments-là, je garde à l’esprit l’un des 4 accords toltèques : “Ne faites pas de suppositions”.
Ce que les autres ne vous disent pas, n’allez pas imaginer ce qu’ils ont en tête…

UNE QUESTION DE GENERATION

J’échange souvent avec mes filles et mon mari sur ces sujets.

Mon mari va plutôt dire :

Pour moi le SMS c’est quand tu n’as pas envie de communiquer avec la personne.
C’est une façon de botter en touche
Ok je t’apprécie mais aujourd’hui je ne veux pas communiquer avec toi.

Derrière ces nouveaux outils numériques, il y a un gros souci pour vivre en société aujourd’hui : il faudrait sous prétexte de vivre ensemble gommer les différences, être lisse, discret, robotisé : on n’a pas le droit de dire ce qu’on pense, on n’a pas le droit d’être en colère, on n’a pas le droit d’être joyeux non plus. Il faut rentrer dans le moule, être toujours bien présenté, bien parlé, être d’accord avec les autres, ne pas dire un mot de travers sinon les gens te rayent de leur liste d’amis.”

Autrement dit, le SMS peut facilement devenir un outil de fuite pour ne pas s’exposer, ne pas risquer l’autre, ne pas risquer de se confronter à quelque chose de différent de soi. Le SMS permet de ne pas faire d’effort pour écouter l’autre, pour participer à la relation et se remettre en question en tant qu’être humain.

LA BIENVEILLANCE EN LIGNE DE MIRE

Plus les médias ou l’environnement culturel parle de bienveillance, de communication non violente, de slow life, de quête du bonheur plus le quotidien est devenu à l’inverse violent, distant, marqué par une solitude majeure au milieu de la foule.

Est-ce qu’on a pris peur de l’autre en si peu de temps ? est-ce une simple peur de déranger ?
Est-ce parce qu’on se sent mal, on choisit le repli sur soi, chez soi, parce qu’on n’a plus l’énergie de montrer sa détresse au monde extérieur ?
Le SMS permet de donner une apparence normale, souriante à grand renfort de smileys, mais quand est-il de la vraie vie ?

Quand je discute avec des anciens, ou quand je me rappelle les bons moments passés dans mon enfance, je réalise que les moments où on reprend confiance, ou on évolue dans ses prises de conscience, ou on reçoit de l’amour ou on est surpris et réveillé de sa routine : ce sont les moments de convivialité avec les amis, la famille ou les évènements culturels :
Du fest-noz où le corps exulte !
Du cinéma où le coeur pétille d’émotions contrastées.
De la fête de famille qui nous fait redécouvrir certaines personnalités autrement,  ou revivre des blessures narcissiques chaque année, à regarder en face (à face avec un psy ?) si on veut avancer dans sa vie.
Des repas entre amis improvisés ou pas,  où l’on rit, où on apprend comment vivent les autres, où on partage des recettes et astuces, où l’on reçoit aussi de précieuses marques d’amitié, parfois aidés par un peu d’alcool désinhibiteur…

Mes filles diront plutôt :

“Mais moi je n’appelle jamais mes amies et je les aime pourtant. Je ne veux pas que d’autres entendent ma conversation !
Tout se passe par messages, même plus des SMS, des messages sur Insta !
J’arrive mieux à dire ce que je pense en passant par les smileys et les “MDR” que si j’avais la personne en face de moi.
Mais je préfère quand même voir mes amis en vrai que d’envoyer des SMS.”

C’est vrai que quand j’appelle mes filles, j’ai un “oui”, “non” d’une éloquence rare… alors que quand je leur envoie des SMS, je palpe mieux l’état d’esprit dans lequel elles se trouvent, des coeurs, des clins d’oeil ou autres gifs animés donnent le ton du moment ! à vérifier quand même dans la vraie vie, les yeux dans les yeux …

Alors finalement SMS ou pas ?

Comment être à contre-courant d’une vague qui déferle si fort : faut-il continuer soi-même à envoyer des SMS ? faut-il continuer à répondre au SMS des ami(e)s même si une frustration de plus en plus grande se nourrit de cela ?
Le SMS est devenu aussi le quotidien au travail.
Comment rester disponible pour la vraie vie, tout en répondant aux mails, aux SMS, aux messages via les réseaux sociaux ?
C’est un sacré piège.
Comme me disent mes filles : “oh mais tu as mis un vent à untel, il faut lui répondre, mets au moins juste un coeur !”

Depuis ma presqu’île vraiment sous le vent, je n’ai pas mis de vent si je n’ai pas répondu à un message ou un commentaire, je ne l’ai juste pas vu, ou pas encore répondu, et je le ferai quand je pourrai y mettre une vraie intention, un simple coeur ne me semble pas forcément plus respectueux que de ne pas répondre. Le temps n’étant pas élastique, il faut aussi faire des choix, mettre son attention là où cela compte pour nous. Quel bazar !

REDEFINIR SA COMMUNICATION

La nouvelle génération en fera son affaire, à n’en pas douter. Les nouveaux codes sont en cours !
La génération dont je fais partie a connu autre chose mais doit s’adapter ou …

Chacun a à décider du niveau d’exigence qu’il souhaite mettre en amitié comme en amour.

Je vais sûrement partager cet article avec mon entourage amical, profiter de cela pour en discuter, pour prendre le pouls de la relation.

Le SMS peut aussi être le dernier fil d’une relation qui finalement n’a plus de raison d’être et qui s’accroche par politesse, c’est sans doute une réalité un peu “tabou” aussi ça…
L’être humain qui tient à vivre une vie “vivante” (oui ! une vie peut être très sérieusement endormie à l’inverse), réfléchit, souffre, rit, essaye, rate, essaye encore, surprend, est surpris, et cela fait magnétiquement évoluer l’entourage amical.

C’est une loi de la vie : nous fréquentons ceux qui sont sur la même longueur d’ondes que nous. Entendons-nous bien, il ne s’agit  pas d’être du même avis que nous, mais d’être sur le même diapason magnétique, autrement dit d’avoir à vivre les mêmes apprentissages au même moment. Quand l’entourage change c’est que nous évoluons aussi. Chacun a des choses à apprendre et à vivre et l’entourage se place en fonction de cela.

J’aime l’idée que nous pouvons aussi donner un coup de pouce à cette loi de la vie.
Oser dire ce que nous ressentons fera peut-être du vide un temps, mais pour retrouver de nouvelles relations pleines d’espoir à nouveau.
La nature a horreur du vide, vous le savez bien.
Oser dire ce que nous ressentons consolidera aussi plus sûrement que la meilleure colle Uhu les relations sincères, alchimiques que nous avons la chance d’avoir avec une poignée de personnes sur cette Terre.  Quelques rares personnes seront à portée de vue pour la vie, évolueront en parallèle de nous, des âmes soeurs … un autre sujet passionnant.

AVIS à mes ami(e)s,

C’était la réflexion du jour, suite à des SMS qui créent souvent chez  moi de sacrées crises de doute, d’amour et d’espoir (ou de désespoir).
Le SMS pour moi permet de régler des détails, de faire un signe préalable à une envie de communiquer, de passer des messages plus aisément qu’à l’oral parfois. Le SMS est comme un signe de ralliement.

Les vrais moments de joie, je les vis avec vous, en parlant ensemble, en se voyant, en faisant des activités dans le tourbillon de la vie. Ces moments ont même tendance à être encore plus chouettes quand ils ne sont pas prévus. Etre dérangé par la vie, c’est une question à se reposer je pense…

C’est vital pour moi de COMMUNIQUER, de partager un moment, j’espère que si vous ressentez la même chose, on saura se retrouver. La vie fera sinon que les liens se feront plus distants, sans être fâchés, simplement nous voguerons vers d’autres horizons. Accepter cela fait partie du jeu du vivant.
D’ailleurs qui sait si plus tard, la vie ne nous recroisera pas ?

NOTA BENE

Et vous, cela vous inspire quoi ?
Est-ce que vous avez déjà vécu cela ?
Est-ce que vous allez appeler un(e) ami(e) pour changer des habituels SMS, est-ce que cela vous interroge sur vos habitudes de communication ?
Est-ce que cela vous donne envie de laisser plus de place à l’improvisation, à la spontanéité ? à surprendre ceux que vous aimez ?
Est-ce que vous en parlerez à votre prochain dîner entre amis ?

Je vous souhaite à tous des amitiés florissantes et sincères !
A bientôt pour un autre sujet de nos quotidiens.
Suite au prochain épisode

Elise

 

 

 

 

 

 

Merci Laetitia !

Je suis très heureuse d’avoir répondu aux questions que m’a posé Laetitia Autret, fondatrice du blog Eclore, un joli blog sur la parentalité heureuse. Elle est basée à la Réunion mais la magie d’internet nous rapproche en un clin d’oeil !

Je vous recommande ce blog plein de finesse et de constats justes, pour avancer dans nos rôles de maman, de femme, d’épouse, idem pour le papa, l’homme, l’époux… J’ai connu Laetitia grâce au réseau des mam’preneures et son parcours est tout en authenticité : sa nouvelle posture de coach lui va comme un gant, ajusté parfaitement ! Mais je vous laisse découvrir…

Laetitia m’a interrogé sur ma vision de la beauté, de la féminité, et je réponds comment le geste simple de poser une crème sur son visage le matin peut nous mener bien plus loin

Vous me suivez ? On s’envole sur le site d’Eclore !

 

heuliad et le blog éclore

Crédits photo : © detailblick – Fotolia.com

Cachez ce doute que je ne saurais voir…

Parfois tout semble clair dans notre esprit, une évidence, comme après avoir discuté avec une personne, lu un livre, ou après une bonne nuit de sommeil.Et puis le ciel bleu s’assombrit, la certitude s’étiole, au fil d’une émission de radio, d’un mot du mari, d’une cliente… du temps. Est-ce que nous aurions sans le savoir des ancêtres girouettes ?

Ce cerveau, par ailleurs plutôt utile, sait aussi nous emberlificoter l’existence en nous amenant sur des fausses pistes, nous qui sommes si déterminées à trouver notre chemin. Pour les petites décisions, comme pour les grandes, comment choisir parmi nos pensées celle qui serait  la bonne à suivre…. Celle qui a envie de tenter une aventure risquée, celle qui s’entête sur une voie sans issue (selon les autres, mais ont-ils forcément raison ?), celle qui se résigne en prétextant  préserver l’existant, la famille, celle qui veut rompre les atavismes ou celle qui veut réellement donner un sens à sa vie, en douceur ( mais est-ce possible ?)

Quand on doute, est-ce l’enfant insouciant qui parle en nous, l’adulte aigri, la peur, ou une intuition profonde ?

Le doute aime les femmes ?

Il paraît que c’est très féminin de se poser toutes ces questions, de remettre en question tout, tout le temps. L’homme est plus direct dans ses réponses, il a confiance ou pas, il aime ou pas, il fait ou pas, il choisit vite (et bien en plus !). De mon côté je vais arriver parfois aux mêmes conclusions mais en étant passée par diverses réflexions : une mauvaise première impression sur un produit par exemple que je pense corriger en lui donnant une seconde chance, en réfléchissant à  une meilleure façon de l’utiliser ou en essayant sur une utilisation à plus long terme avant de juger. Je vais aussi discuter de ce produit avec une personne enthousiaste, qui va m’éclairer d’une autre façon et finalement quand même déçue au terme de l’expérience parce que cela ne marche pas sur moi, je dois laisser tomber comme le disait depuis le début mon cher et tendre mari…

Pourquoi ces doutes ?

C’est aussi une question d’équilibre entre le féminin et le masculin en soi, mais dans ce billet, je vais plutôt parler de cerveau gauche et droit. De façon plus ou moins prononcée chez chacun, il s’agit le plus souvent d’un cerveau gauche surmusclé, qui a bien appris ses leçons depuis l’enfance, qui a été éduqué à suivre et faire confiance aux autorités extérieures ; autrement dit aussi, un “surmoi” tenace (en savoir plus ici sur le surmoi) qui juge sévèrement toute tentative de rêve ou d’expression de soi, qui préfère plus que tout nous voir râler, pester sur notre quotidien. Il nous met une pression magistrale avec ce qui est bien ou mal,ce qui se fait, ce qui ne fait pas, pour ne pas nous laisser le loisir de réaliser qu’il n’est qu’un écran de fumée. Un écran de peurs qui peut s’évanouir dès que nous osons passer à l’action, ou réaliser ses envies profondes.

Exemple
Si nous hésitons à vendre notre maison, nous réfléchissons aux avantages, aux inconvénients, parfois on se sent prêt, d’autres fois cela nous semble trop compliqué. Et bien en passant à l’action : mettre sa maison à vendre sur un site bien connu ou dans une agence et là les choses vont bouger. Soit nous sommes mal à l’aise de voir des gens visiter, critiquer notre maison, cela nous pèse de les reçevoir, on en cauchemarde la nuit… Soit nous sommes remplis d’espoir, si ces personnes achètent la maison, nous nous imaginons dans notre prochaine maison, nous parlons comme si elle était déjà vendue,  nous sommes guillerets rien qu’à cette idée ! Nous aurons notre réponse, oui je vends, non je ne vends plus.

cerveau gauche et droit

Chassez ce doute…

Conseil :
Si vous vous posez une question, laissez la vie vous répondre, mais posez concrètement la question, pas juste dans votre tête, posez un acte concret et la réponse c’est ce que vous ressentez… de la joie ou pas ? Personne n’a la réponse pour vous y compris tous ceux qui vous veulent du bien . Vous pensez ? donc ressentez ! pour ne plus (autant) douter.

C’est un petit entraînement, que celui de prêter attention à sa première impression, basée en plus sur un préalable : avoir confiance en votre bonne étoile, en la vie, pour que tout ce que vous vivez ait une raison d’être, même les choses les plus désagréables.

Notre boussole sera toujours ce que nous dit notre intuition à travers nos sensations corporelles, le plaisir des sens, la joie. Quant aux pensées (le mental, la raison) elles sont là pour mettre en place une stratégie de réalisation de nos intuitions dans notre quotidien.

OUI ! La raison est précieuse

mais quand elle est au service de nos intuitions, c’est la clef d’un lâcher prise durable. Le mental structure ce que à quoi nous aspirons, il met des mots, hiérarchise les priorités, pour exécuter au mieux  nos attentes.

Vous aspirez à une vie de famille harmonieuse, tout en ayant une vie professionnelle ? le mental doit juste vous aider à poser le cadre et les modalités pour que cela se fasse, et non pas être celui qui dit ” tu ne peux pas être partout, choisis, prend un congé, pour te consacrer à ta famille, tu n’y arriveras pas et blabla bla…”

Si nous doutons, c’est juste le mental qui pédale dans la semoule, qui nage dans le vide de nos peurs, dans les traditions, les habitudes aussi (une voiture sans pilote en somme). C’est sain parce que cela montre que nous cherchons à décider de notre vie par nous-même, à ne pas faire d’erreur, mais cela peut durer longtemps et nous épuiser, jusqu’à ce qu’un évènement extérieur  décide pour nous, avec l’impression finale désagréable de ne pas avoir choisi cette fois encore.

Cultivons notre jardin intérieur

Alors justement, nous irions au bout de nos projets avec plus de douceur et de plaisir si nous écoutions notre ressenti en premier, c’est lui le pilote, le vrai chef d’orchestre.
Là le mental serait ensuite utilisé pour ce qu’il sait faire :  servir  à réaliser ce qui est bon pour nous,  l’évidence serait comment dire, plus évidente…

Le corps parle (mais ce n’est pas exactement du français), le mental répond et agit. Ne pas écouter nos sensations corporelles (en lien avec nos intuitions) nous donne cette impression de doute permanent.

Pour apprendre à mieux sentir ce corps qui s’exprime, nous pouvons méditer, danser, chanter, écrire, lire, peindre, sculpter, regarder un film, courir, faire un bain, un massage, se balader en plein nature, un soin du corps, des thérapies (comme la sophrologie, l’EFT…), apprendre, rire… Le champ des possibles est vaste, du moment que nous prenons chaque jour un peu de temps pour nous, pour nous poser, regarder, accueillir, écouter, en silence, ce qui se passe en nous. Cela devient de plus en plus clair en pratiquant, en musclant cette fois notre cerveau DROIT, là où nos émotions, nos envies, sont créatives… là où nos talents,  n’attendent que nous pour s’exprimer…

Vous me direz que c’est facile à dire tout cela, je sais… mais ça fait toujours du bien de se rappeler le mode d’emploi, car on l’oublie vite, non ?

bathroom

Crédits photos :  mercedes, kordonline.com