Des histoires plus personnelles, à raisonnance plus larges, des histoires de femmes, de doutes, de victoires, de messages, d’estime de soi, d’expression de soi !

Le concept d’invisibilité

J’ai zappé au hasard sur la chouette émission “La grande librairie” vendredi soir dernier. L’interview de Chloé Delaume venait de commencer. De commencer fort puisque son dernier livre parle ni plus ni moins de l’invisibilité des femmes à partir d’un certain âge….(à partir de 40 ans et des poussières (de rides) ?)

“A 46 ans elle ne compte plus, on ne la voit plus sur le marché de l’amour et dans le monde du travail.” Chloé Delaume à propos de l’héroïne “invisibilisée” de son roman “Le coeur synthétique” (Editions du Seuil), prix Médicis 2020.

Je vais m’empresser de lire ce livre, mais j’écris cet article avant, sinon sans doute je n’oserai plus écrire à ce sujet…

Peut-être avez-vous remarqué aussi que ce n’est pas un sujet qui fait vraiment la une des médias.
Pourtant c’est une réalité vécue par une immensité de femmes, une faille intime qui s’étire en soi plus ou moins douloureusement selon l’histoire de chacune.

La une des journaux préfèrera titrer sur les femmes d’aujourd’hui, toujours plus sexy après 40,  50 60 ans, cougars, indépendantes, libérées des enfants devenus grands, épanouies, créatives, ambitieuses et pleines de pep’s : la nouvelle jeunesse des femmes à la maturité. Sont-elles vraiment les femmes d’aujourd’hui ? ou quelques femmes seulement, qui ouvrent la voie et donnent de l’espoir à la majorité silencieuse qui ne vit pas cela, … du tout.

Chloé Delaume semble évoquer l’idée de devenir invisible à la fois dans sa vie amoureuse et dans le travail, c’est une sacrée double peine.

Est-ce que la question qui se pose est plus précisément de devenir invisible aux yeux des hommes ? Encore plus précisément la question est-elle de ne plus être désirable ou “draguable”, abordable, aimable, ni même qualifiée de séduisante aux yeux d’un potientiel partenaire amoureux quelqu’il soit (homme ou femme).

Si cela impacte aussi le travail, soit pour en trouver un nouveau, soit pour obtenir une promotion ou trouver des partenaires pour se lancer à son compte ou développer son entreprise, c’est un enjeu à creuser… surtout si c’est un homme qui recrute ?

Ce sujet a frappé à ma porte à plusieurs reprises, mais souvent j’avais mis cela sur le compte de la prise de poids. Quand j’étais jeune fille, j’ai pu faire l’expérience d’être interpellée, sifflée, oeillée, regardée et gâtée en sourires plein d’espoirs.
Je n’ai pas réalisé à quel moment cela s’est arrêté.
A peu près quand je suis devenue maman ? Etre mère n’est plus synonyme de séduction, paraît-il.
Ou quand j’ai pris du poids.
J’ai pu croire que devenir invisible c’était réservé aux femmes qui ne sont plus dans les canons de beauté habituels (hors catégorie, de taille notamment), que c’était ainsi. Culturellement, dans les pays occidentaux.
Le comble : prendre du poids à en devenir invisible…

Dernièrement un homme m’a refermé la porte au nez. Sans me voir. Sans s’en rendre compte.

Quelle prétention penserez-vous peut-être. Non pas que je me sente tellement belle et irrésistible que je m’attends à ce que tout le monde me fasse sa référence en me voyant arriver ou me tienne la porte….

Du point de vue de cet homme cela pouvait être une maladresse, au pire une impolitesse, au mieux une absence momentanée, ou alors un burn out en préparation. Ce n’est pas de sa faute, il a fait cela à “l’insu de son plein gré” comme d’autres avant lui.

Ensuite, une vague de nostalgie m’a envahit. Je me suis rappelée que la vie d’aujourd’hui avait mis à mort la galanterie. Est-ce que si j’étais jeune et belle aujourd’hui, on me tiendrait encore la porte comme quand j’étais jeune et belle ?…

Dommage collatéral

La quête essentielle d’égalité des droits entre les hommes et les femmes, la lutte légitime contre les excès de violences sous toutes ses formes a aussi anéanti toute tentative de galanterie (de peur d’être mal interprétée sans doute). Cela n’était pourtant pas le sujet. La mort de la galanterie est un dommage collatéral.

J’aimais bien la galanterie, j’avoue. Je me retrouve aujourd’hui à souvent laisser la place, la porte aux personnes que je croise, homme ou femme. La galanterie rimait aussi avec politesse tout simplement, savoir-vivre, sourires et bienveillance envers l’autre.

Je crois vraiment que le monde a besoin de cette gentillesse dans les petites choses du quotidien.

Mais dans le dictionnaire, la galanterie, c’est pourtant précisément : “Courtoisie empressée auprès des femmes”.
Cette galanterie s’adressait à toutes les femmes, jeunes ou matures.
Ce n’était pas seulement une entrée en matière, avec une idée derrière la tête.
C’était une politesse due aux dames.
Rien de bien sincère non plus, me retorquerez-vous sans doute.
Bref, c’est bel et bien passé.
Cela ne m’est plus arrivé depuis vraiment longtemps.

Mais je continuerai à tenir les portes.
C’est sans doute ma façon de remercier les galants qui nous ont précédé.
C’étaient de doux moments, merci infiniment….

Alors la question que je me suis posée ensuite. Non plutôt l’évidence qui m’est apparue ensuite :
Ce n’est peut-être pas la galanterie qui a disparu.
Les hommes étaient galants avec moi avant.
Mais avant j’étais jeune, fraîche, jolie.
Oops.
J’étais désirable et certains témoignaient seulement leur “ouverture d’esprit”, leur disponibilité pour qui veut bien aussi, pour qui serait disponible aussi, pour qui voudrait conclure.

Il faudrait que je demande à des jeunes femmes aujourd’hui si les hommes osent toujours la galanterie avec elles. Si vraiment elle a disparu. Ou si vraiment elle ne s’adresse qu’à des jeunes filles en fleur, de façon pas très désintéressée.

Maturité

Ce sujet m’a fait pensé à la chanson de Johnny Hallyday -20 ans
Le refrain exprime à merveille la suite de l’histoire :

“Dis-moi que la vie est encore plus belle, quand on n’a plus 20 ans…
Donne moi des monts et des merveilles, comme si j’avais encore 20 ans”

 

Alors comment fait-on pour rester pétillante, pour profiter de la vie, pour garder le goût de vivre quand on est devenue invisible ?

Voilà pourquoi toute la presse, la psychologie, les femmes de mère en fille, nous expliquent l’estime de soi, la nécessité d’apprendre à prendre soin de soi, à s’aimer soi-même, à nous faire des compliments nous-même. On nous prépare à cette invisibilité et à nous débrouiller par nous-même pour préserver notre impression d’être toujours vivante ?

Comprenez-vous à présent pourquoi la crise de la quarantaine, de la cinquantaine et les autres, la raison de toutes ces histoires adultères, plus narcissiques que sexuelles finalement : se sentir regardée, désirée encore une heure, encore une fois, juste une fois…

La vie d’une femme n’est pas un long fleuve tranquille, mais  je crois que 2 choses peuvent soulager cette sensation d’invisibilité vraie ou supposée.

#1 /Des moments entre filles

J’ai partagé sur ma page facebook ce texte expliquant l’importance pour les femmes de se retrouver régulièrement entre femmes, entre amies .

C’est scientifiquement prouvé…

“L’orateur a, entre autre, affirmé que l’une des meilleures choses que l’homme puisse faire pour sa santé est d’avoir une épouse, alors que pour la femme, la meilleure des choses à faire pour être en bonne santé est d’entretenir ses relations avec ses amies.
Tout l’auditoire a éclaté de rire, mais il était sérieux…. La suite

#2 /Regarder ailleurs

Si nous restons nostalgiques de notre jeunesse, elle aura tendance à remuer le couteau dans la plaie et à nous faire souffrir.
On peut néanmoins danser et chanter sur les tubes de nos 20 ans, cela fait du bien ! et pleurer devant les comédies romantiques …

Finalement est-ce que l’invisibilité ne serait pas sélective ? elle nous rendrait au fur et à mesure invisible pour les personnes superficielles, pleines de jugements et d’attentes irréalisables.

Notre jeunesse est idéaliste, exigeante, très attachée aux apparences et aux influences du collectif, mais la maturité nous aide à regarder du côté des gens et des choses plus atypiques, plus rares, plus palpables : les personnes fiables (qui ne nous posent pas de lapins), à l’écoute (qui pensent à nous et demandent des nouvelles), drôles, cultivées ou surprenantes ne feraient-elles pas plus notre joie ?

N’est-ce pas une chance de regarder du côté de ces personnes qui nous verront comme un tout, avec nos défauts, qui nous aimeront pour ce que nous sommes (pas seulement parce que nous avons de jolies fesses dans cette robe aujourd’hui).

Il y aura moins de personnes peut-être mais ce seront des relations vivantes !

Et les hommes dans tout cela… Bien sûr ils voient comme nous ce qui est beau ou bien fait, nous avons tous des yeux pour apprécier la beauté. Mais comme amie, amante ou autre, avec la maturité, ils aimeront aussi de plus en plus l’humour, la joie de vivre, la discussion, la découverte.
Les femmes plus matures ont vraiment plein d’atouts de ce côté-là.
A nous de les cultiver !

Faisons confiance aux hommes pour partager ensemble de nouvelles valeurs au fil des ans. Beaucoup aiment vraiment plus que tout des femmes naturelles, rieuses, cultivées, curieuses et complices.

Puisqu’on nous dit que le charme n’a pas d’âge…
Croyons-le !
Ayons confiance en nous et en la vie pour rencontrer les personnes avec qui le partage sera sincère et enrichissant.

La beauté est dans l’oeil de celui qui regarde. Oscar Wilde

 

Il s’agit vraiment d’accepter cette évolution, de réaliser que oui, il y a des personnes autour de nous pour nous apprécier, nous aimer, pour partager des bons moments même après l’âge d’or.
Sachons les reconnaître, les regarder, aller vers elles… les inviter dans nos vies !

#3 /Habeas Corpus

Sans vouloir vous commander, si vous vous offriez des massages régulièrement (tous les mois ?) pour faire l’expérience de sensations différentes, pour apprivoiser les nouveaux contours de son corps.

Souvent on n’ose pas se faire masser quand notre corps n’est pas parfait. C’est compliqué de faire le premier pas. Demandez à la personne qui vous massera d’ être massée sur les pieds, les mains, la tête dans un premier temps, restez habillée, mais ne vous privez pas de ce moment de douceur.

Peu de gens sont à l’aise avec leur corps, quelque soit ses particularités, vous ne serez pas les seules à demander des massages sur mesure….

Les masseurs, masseuses sont au fait de ces difficultés, elles ne voient pas votre corps comme vous le voyez. Elles ont à coeur de faire au mieux leur travail, elles sont concentrées sur la peau, l’énergie qui circule, la bienveillance…

Vous pourriez être surprise par les ressources de votre corps, quand l’énergie repasse par toutes les cellules. Le bonheur est dans le corps !

#4 /Fais aux autres…

Si nous souffrons d’un manque de galanterie, soyons galante…
Si nous avons besoin de compliments, faisons des compliments…
Si nous aimerions partager plus de temps avec des ami(e)s, invitons-les ou appelons-les…
Si nous aimerions des moments de complicités avec les autres, sourions, c’est le début de la rencontre.

Donne et tu recevras…
Cela se tente !

 

DECOUVERTE DU BIEN-ETRE PAR HASARD

Mon pilote automatique s’est enclenché quand j’étais au collège. J’avais mis le cap sur le métier de professeur d’Histoire et j’ai suivi ma route quelques années.
Jusqu’au jour où j’ai reçu un massage des pieds !
Un coup de tonnerre dans mon ciel d’été d’étudiante, alors en partance pour un Deug d’histoire.

C’était quoi toutes ces sensations délicieuses qui m’ont soudain envahie ?
J’ai découvert un corps vivant ! Je ressentais des vibrations des pieds jusqu’à la tête et une chaleur intérieure, ni trop douce, ni trop forte. Pour la cérébrale que j’étais (je ne suis pas encore totalement guérie…), je tombais de ma chaise de sensations si magiques.
La première chose qui m’est venue une fois le moment de bonheur passé : il faut que tout le monde connaisse ça !

On appelait cela du “bien-être” à l’époque (en l’an 2000 !) . Le sens a un peu changé depuis, il est devenu beaucoup plus cérébral aussi,  mais à ce moment-là cela voulait dire…. “ressentir des sensations physiques si agréables de détente, de vivance, de douceur”.
Je voulais provoquer cela chez d’autres ! Une évidence.

Ce serait mon métier :  Le Massage, avec un grand M, tant cela me semblait une Mission de la plus haute importance.
Allez savoir ce qui se passerait si tout le monde était bien dans sa peau ?

Sous l’effet de cet élan de vie, de ce “hasard” qui a mis le massage sur ma route, j’ai changé de cap, clairement, passionnément. J’avais 20 ans.
J’ai découvert qu’en France en 2001 je n’aurais le droit de masser quelqu’un qu’en étant kiné ou esthéticienne.
Soit ! Je passerai mon CAP d’esthéticienne.  Le bien-être étant vraiment mon optique, pas le médical.

LA RECETTE DU BIEN-ETRE A CHANGE

Pourquoi je vous raconte cet épisode ?

Je me suis lancée à un moment où le besoin d’être à l’écoute de soi était à conquérir, où les femmes avaient à s’affimer avec toutes leurs facettes, à prendre soin d’elles pour honorer leur féminité. Le message était,” vous méritez des instants de douceur, de pause”. Pensez aussi à vous, offrez-vous du temps de qualité, des moments à vous, pour vivre mieux votre vie de femme. Vous n’êtes pas que des mères ou des épouses, vous êtes des femmes et c’est un concept à redéfinir à votre façon !

A l’institut (que j’avais vite créé après mon CAP, pressée de remplir ma mission !), j’adorais voir par exemple des hommes arriver pour offrir des soins BIO à leur femme. Ils voulaient vraiment qu’elle soit chouchoutée, ils choisissaient le soin le plus cher de la carte pour être sûr qu’elle serait bien, qu’elle recevrait le meilleur, c’était vraiment touchant. Tout était réuni pour vivre un moment inoubliable. Il y avait aussi une certaine insouciance qui ajoutait à la magie, le monde du bien-être est assez inconnu pour beaucoup.

Ce métier d’insuffler du bien-être est toujours le mien aujourd’hui, presque 18 après. Depuis que je ne fais plus de massages (pour l’instant…), il se joue à travers des soins cosmétiques avec la même intensité qu’à mes débuts. J’explore comment réveiller le corps et ce qu’il a à nous dire sur notre vie. La cosmétique peut être beaucoup moins cosmétique qu’elle n’y paraît, je l’ai découvert au gré de mes recherches, le massage était une corde à mon arc (de cupidon!) , la cosmétique naturelle en est devenue une autre.

Aujourd’hui c’est quand même un contexte un peu différent.
Nous sommes passés à une certaine injonction de bien-être.

Certains diraient que maintenant les femmes n’ont plus d’excuses pour ne pas être au top : avec tous les conseils de développement personnel en accès libre partout, les cours de yoga en bas de chez soi ou au coin de la rue, la méditation ou le running comme habitude à prendre pour témoigner de sa bonne foi à vouloir aller bien. J’oubliais les bains à bulle qui ont proliféré dans toutes les bonnes piscines qui se respectent. Puisque le bien-être est devenu accessible à toutes, normal, il faut être bien !

Il faut être bien ! parce que les femmes bien dans leur peau, doivent à présent réaliser des projets de vie forts (sous-entendu : sinon on a raté sa vie) : changer de job, changer de vie, faire le tour du monde, prendre un congé parental tout en créant leur startup sociale, solidaire et écologique, apprendre à tout faire par elle-même (DIY) pour sauver la planète. Sans oublier de devenir végétarienne à défaut de devenir chef de cuisine veggie dans un foodtruck, adepte des courses à la ferme pendant que le potager en permaculture est en cours de conception,  tout en passant un master en 0 déchets, doublé d’une thèse en  éducation positive et bienveillance pour ses enfants : c’est essentiel pour se donner un avenir. Aujourd’hui on est conscient ou on ne l’est pas (encore). La conscience est the place to be et doit se nicher dans tout ce que nous devons faire.

Etre bien dans notre peau, sous-entendrait que nous avons l’énergie de changer le monde, nous devons donc le faire, n’est-ce pas ?
C’est urgent, c’est pressé, tous nos talents doivent servir, il faut les trouver coûte que coûte, où nous disparaitrons de la surface de la terre, tous victimes de notre égoïsme, de notre laxisme, de notre volonté en berne, de notre incorrigible côté débonnaire, so french ?

Comment ne pas se sentir de mieux en mieux avec de tels défis sur le feu ?

 

CHACUN SA FACON DE SE SAUVER

Entre-temps, j’ai compris  que je n’avais pas de Mission … l’humilité a bien voulu passer par chez moi m’apprendre deux ou trois choses sur la vie.
J’ai simplement une vraie motivation à créer un contexte proprice au bien-être, à inviter l’émotion dans nos vies.
L’expérience aidant, j’ai exploré diverses manières d’y arriver.
J’ai dû me résoudre à constater que c’est un sujet hautement complexe : j’ai régulièrement l’impression que l’accès à ce bien-être a sacrément perdu de sa simplicité pour beaucoup d’entre nous. Un simple massage ne suffit pas (même si il y contribue…)  Parfois, c’est comme l’horizon, plus on veut s’approcher du bien-être, plus il s’éloigne !

Est-ce que l’injonction de bien-être individuel doublée d’un défi écologique majeur pour l’humanité, n’ont pas donné naissance à une psycho-rigidité collective majeure ?

Pour soi on voudrait plus de bien-être, plus de bonheur, de lâcher prise, de rêves à réaliser. Mais l’insatisfaction est immense parce plus on se met la pression, moins on y arrive et plus on focalise ses nos échecs. La culpabilité est insidieusement partout parce qu’en parallèle le monde va mal et qu’on ne peut plus faire comme si cela n’existait pas. On voit les enfants mourrir de faim ici et là, les migrants mourir en mer, les guerres s’enkyster, le travail rimer avec burn-out ou chômage de masse, la rentabilité envahir toutes les lèvres, les terroristes gagner en violence et les hauts dirigeants perdre en crédibilité.

On peut réagir en occultant l’urgence collective : “profitons tant qu’il est encore temps”. Comme la Chine et les USA polluent toujours autant, à quoi bon ? Déjà ce n’est pas mal, on a arrêté de prendre des bains, on coupe l’eau pendant le brossage des dents. Bon si vous insistez on passera au coton-tige en bambou, ça pollue moins l’océan, c’est plus raisonnable c’est vrai. Pour le reste on ne change rien (tant que ce n’est pas obligatoire).

Ou on peut se consacrer à la Terre, en adoptant un rythme de vie décroissant, sobre, vegan, auto-suffisant, au prix d’une rigueur intense pour faire une désintoxication de la société de consommation et d’un vrai défi à vivre avec ceux qui ne sont pas assez engagés dans ce processus, qui ne veulent pas comprendre ou se remettre en question.

Il est possible aussi de se focaliser sur des concepts de bonheur et de devenir des étudiants à vie, pour apprendre indéfiniment techniques et thérapies qui combleraient le fameux manque qui nous empêche de commencer à vivre.

Il y aussi le renouveau du collaboratif qui naît de ce monde en feu :  inventer et tenter de multiples starts up pour nettoyer la mer, réinventer le quotidien, faciliter tout et son contraire, échanger, recycler, optimiser. Notre fameuse intelligence va bien réussir à trouver les solutions rationnelles pour nous sortir de ce pétrin écologique.

Chacun espère et rêve que ce soit le bon choix et que que cela devienne évident pour tout le monde, très rapidement #pourTRUMPaussi.

 

EXPERTS EN BIEN-ETRE

Celle qui a pris le pouvoir dans cette nouvelle donne c’est la critique. Puisque chacun doit se responsabiliser, chacun se débrouille, cherche, creuse, balaye l’information : chacun est devenu expert dans tous les domaines, ce qui est plutôt une démarche positive. Seulement cela se double assez facilement de “je juge à la hâche tout ce que font les autres, surtout si je n’ai pas encore décidé de ce que j’allais faire moi”.
Alexandre Jardin identifie de son côté, “les diseux” versus “les faiseux” et il paraît qu’un camp est plus peuplé que l’autre pour l’instant…

Internet a aussi ouvert une voie royale aux avis spontanés, percutants, railleurs. A présent, dans les commerces, entre usagers de la route, à l’école, dans les entreprises ou les associations, chacun sait ce qu’il faudrait faire, juge celui qui pourrait/devrait vraiment mieux faire, celui qui n’a rien compris, qui n’est pas assez engagé, dynamique ou compétent.
Cela hurle facilement, se fache encore plus aisément. Le temps se passe (si vite) à commenter, à réagir, à s’agacer.

La fameuse injonction à être parfait, en pleine forme et ultra-performant pour changer le monde, nous met face à une réalité bien loin du rêve.

Est-ce que les gens râlent aussi après les autres pour oublier qu’ils s’en veulent d’abord à eux-mêmes de ne pas réussir à être assez vertueux au quotidien. C’est l’histoire de la paille que l’on voit dans l’oeil du voisin, pour ne pas voir la poudre dans le sien …

Est-ce la culpabilité qui nous ronge  autant ?
L’imperfection est-t-elle devenue tellement intolérable ?
Le sentiment d’échec à être heureux ou à sauver la planète, si insupportable…

Je me demande si les gens sont plus heureux  ainsi ?
Je me demande si nous sommes efficaces écologiquement de cette façon ?
Le doute est permis n’est-ce-pas ?

 

CE N’EST PLUS LA MODE DE RÊVER, MAIS

De mon côté, je me pose comme beaucoup de gens, beaucoup de questions..
C’est devenu illisible de parler de bien-être et ce n’est plus la mode de faire confiance aux professionnels du secteur.
Le bien-être est passé de rare à dévoyé.

Que devient mon métier, celui d’apporter du soin, du vivant, celui de viser le bien-être simple et originel ?

Le vivant,
je le vois plus que jamais dans 2 choses principales (mais ne me croyez pas sur parole) : l’amour et la surprise.

Comment concilier ce besoin légitime d’être bien, de vivre pleinement sa vie, de vivre à sa façon, tout en étant acteurs des enjeux environnements et conscients de l’urgence vitale pour nous tous ?

Le choix est déjà fait vous me direz, nous sommes si peu de choses. Ce n’est pas la Terre qui a besoin de nous. Nous devrions nous ressaisir et agir haut et fort, quitte à nous oublier, au profit de la grande cause de la survie de l’humanité !
Mais nous n’arrivons pas le faire en vrai, pourquoi ?

 

SI NOUS NOUS REMETTIONS A REVER

Nous savons aujourd’hui que la peur génère plus de peur, l’agressivité produit plus d’agressivité, le stress tellement plus de stress ! le perfectionnisme, toujours plus d’insatisfaction, le sentiment de culpabilité n’échappe pas à cette spirale négative.

Nous connaissons à l’inverse un peu plus de physique quantique, de lois universelles qui nous racontent que : nous sommes créateurs de nos vies, nous sommes reliés au tout et une force surpasse toutes les autres pour harmoniser : celle de l’Amour.

En somme, notre capacité d’action la plus efficiente, celle qui réunit les enjeux contraires, qui fait que si nous sommes bien la terre ira mieux,  qui permet tous les possibles pour changer ce qui semble désespéré, c’est l’Amour.

Quand il s’agit de changer le monde, l’amour est ce que nous oublions le plus vite et pourtant c’est ce qui serait le plus efficace.
C’est bisounours, béta, hors sujet, si vous vous voulez …

Réfléchissez à ce qui vous a fait le plus changer dans votre vie ?
Remettez-vous dans le contexte d’un moment fort en amour, est-ce que cela vous donne des envies de destruction ou des élans de vie ?

Nous sommes très imparfaits aujourd’hui (et pour longtemps!), nous sommes impuissants pour changer les autres malgré tout ce qu’on tente !
Sauf quand on s’occupe de son bien-être, sauf quand on s’occupe d’amour, sauf quand on fait les choses avec amour, qu’on regarde ce que les autres font de bien.

Tout ce qui est fait avec amour peut changer la donne, créer la (bonne) surprise.
La vie a bien plus d’imagination que nous ! (dixit F. TRUFFAUT)

 

Nous avons juste à mieux (nous) aimer.
Concrètement aimer c’est quoi ?
Aimer c’est ressentir l’Amour
Comment ressentir alors ?

Pour ressentir l’Amour, l’Ame doit être heureuse.
Qu’est ce que l’Âme aime ?
Elle aime la surprise pour sursauter de joie,
Elle aime essayer des choses nouvelles pour toucher du doigt l’infini,
Elle aime l’imprévu pour profiter du moment présent,
Elle aime la rencontre avec l’âme des autres, pour vivre une émotion qui n’arrive que quand la sincérité et la confiance sont là,
Elle aime ce qui est Beau et sincère.
Elle fait ces expériences grâce au corps…

Plus on est méfiant, critique, pétris de peur, plus on créé les expériences qui confirment ce que nous pensons : “le monde est pourri, on ne peut plus compter sur personne, tout le monde veut gagner du fric, la qualité n’existe plus, chacun pour soi, on va tous mourir dans d’atroces souffrances, la terre est polluée pour toujours “…

La surprise n’est plus la bienvenue, elle rime presque forcément avec “mauvaise surprise” d’office, c’est pourtant la messagère de l’amour. Elle vient en éclaireur, elle ouvre le chemin !
Si on la refuse, on refuse aussi les expériences qui nous bouleverseront, qui nous toucheront tellement, qui nous changeront profondément.

 

COSMETIQUE ET BIEN-ETRE ?

Dans le milieu de la cosmétique, dans le microcosme BIO notamment, se jouent justement tous ces jeux.

Les femmes avaient envie de prendre soin d’elles, elles ont fait confiance aux marques conventionnelles, aux nouveautés prometteuses. Elles ont déchanté en découvrant les dessous de la beauté, les ingrédients douteux et se méfient tellement aujourd’hui de tout. Les messages moins classiques ne passent plus, les attentes sont immenses, les exigences bien plus encore. Les peurs, les idées reçues et les croyances ont envahi l’espace (j’en parlerai dans un article à venir), les critiques sont médiatisées, acerbes et rédhibitoires, sans droit de réponse.
La méfiance est omniprésente. Les mauvaises expériences cosmétiques, les réactions, les allergies sont à l’image de ce contexte ultra-réactif, tellement déçu.

Je le vois évoluer ce marché et même si mon marché de niche est un peu préservé, la cosmétique comme voie de choix pour mener au bien-être a perdu de sa superbe.

Je remarque que toute cette méfiance amène principalement plus de lois et règlements pour mieux protéger en théorie, mais en pratique, cela renforce aussi la standardisation, l’appauvrissement des démarches pour lisser vers le bas les exigences et rester dans ce qui est connu.

Cette méfiance ferme la porte à une vraie expérience de bien-être.

Si par exemple la médiatisation des peurs autour des huiles essentielles prend une ampleur encore plus grande, cela mènera à se priver d’huiles essentielles de haute qualité et écologiques, d’une médecine douce et de ressources efficaces pour la peau, tant la règlementation et l’ignorance deviennent sans le vouloir (?) hostiles à tout produit vivant, actif, correctif.

Nous voulons plus que jamais faire triompher la nature, mais en parallèle nous sommes paralysées par le risque à reprendre contact avec la nature, tellement nous vivons hors-sol aujourd’hui. Le retour à la nature se double d’une part d’imprévu, d’intensité, et c’est bien ce qui fera toute la beauté de l’expérience.

La cosmétique peut-elle être une voie vers le bien-être et la connaissance de soi ?

 

LE CORPS, UN MESSAGE SURPRENANT

Dans ces moments où je me sens un peu à contre-courant je me rappelle ce qui m’a amené là aujourd’hui.
Ces moments de bien-être où mon corps parlait, où le corps ne triche pas sa joie. Ces moments où je n’avais rien prévu, où mon mental ne sachant rien, n’avait rien anticipé !

Je ne me sens pas tellement proche de la cosmétique telle qu’elle se présente depuis longtemps (une cosmétique très rationnelle, très prudente, très anxiogène), c’est bien pour cela que j’ai créé mes soins.

J’ai l’impression d’être toujours dans le massage avec mes soins Heuliad.
J’ai peut-être un peu dévié, je serais maintenant dans le message.

Je sens et je diffuse dans mes crèmes ce que je comprends de l’amour et de la beauté, afin de réveiller comme par magie ce qui a besoin de l’être. C’est impalpable, imprévisible, subtil, passionnel. Impossible à expliquer, à objectiver, à argumenter. Je crois bien que j’invente des émulsions à vivre.

J’imagine des soins sensoriels, qui sortent des sentiers battus pour qui se laisserait embarquer.  Ce n’est pas la crème qui m’intéresse, c’est vous. Comment laissez-vous la vie vous surprendre ? Où l’amour vous emmènera ? Comment la force de la nature vous touchera ?
Je vous parle à travers mes crèmes, je vous emmène ailleurs et patience….vivons le moment.
Je reste là pour voir ensuite ce que ce voyage vous apprend.

Je créé des soins qui parlent de vie, de féminin, de surprise,
là où l’amour se permet tout.
Le meilleur si vous acceptez d’explorer ces émulsions, avec amour,
en acceptant d’office mon ingrédient préféré…la surprise.

Ma recette n’est sans doute plus à la mode : ce serait plus rassurant si l’expérience cosmétique de mes ingrédients 100 % naturels était prévisibile, aseptisé, calibré, pour un type de peau bien précis. Je suis très vigilante sur la sécurité des produits, la biodiversité et l’impact écologique, mais ensuite, toute cette sécurité, c’est pour gagner en légèreté, pour laisser le vivant s’exprimer et évoluer.

Heuliad a encore beaucoup à faire pour s’adapter et relever les défis à venir, mais en attendant, le fil d’ariane à garder bien en main c’est de rester attentive à l’amour, à la bienveillance et à faire de son mieux pour croire en la vie.

AIDER LA SURPRISE A SE FAIRE UNE PLACE

Je vais à présent proposer des accompagnements personnalisés pour faire l’expérience Heuliad ensemble : vous tentez les soins et je suis avec vous pour décrypter le message…. ce que vous avez à apprendre de vous, ce qui vous aidera à libérer plus d’amour encore.

Pour faire un vrai retour à la nature, pour se sentir vivant,
il y a quelques astuces et embûches à alchimiser pour vivre moins le côté décevant et plus le côté exaltant !

Si vous avez envie de tenter l’aventure, d’écrire une page de plus vers la connaissance de vos plus belles ressources personnelles…
Je suis au bout de l’écran pour échanger ensemble sur une formule d’accompagnement sur mesure.
CONTACTER ELISE

En attendant, dites-moi ce que vous inspire cet article du jour ?
Au plaisir d’être surprise…

 

Découvrir mes soins HEULIAD ?

 

 

 

Hier soir, Mon mari m’a interpellée depuis le rez de chaussée « Tiens il y a un truc qui va te plaire à la télé » (sous-entendu « pour une fois » !), alors je descends et j’aperçois ce talentueux Paul Dewandre et son show “les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus”. Le spectacle est commencé depuis quelques minutes mais déjà je m’assois pour ne plus en rater une miette.

Une fois que le concept de « prince charmant » a quelques égratignures à l’épreuve du quotidien nous avons plus ou moins 2 choix :

# 1 : UNE EXPERIENCE MYTHIQUE

Nous pouvons nous accrocher à l’idée du prince charmant contre vents et marées, nous plaindre, tenir bon, essayer puis réessayer d’arrondir les angles, prendre sur nous, nous résigner et puis s’émouvoir ou pleurer quelques soirées par an (ou dimanche après-midi !) devant « Love Actually », « Vous avez un message » ou « Bridget Jones ». Le reste du temps, on plonge régulièrement seule dans la mélancolie en écoutant With or without you de U2, Still loving you de Scorpions, voire Je l’aime à mourir de Cabrel.

Rêver de ce mythique prince charmant, rêver l’amour, peut nous aider à tenir pendant quelques temps, nous focaliser par procuration ou écrans interposés sur la passion ardente des débuts nous redonne un souffle d’énergie fugace, si fugace qu’il favorise une addiction à la glace au chocolat (ou assimilé !) qui pourrait vite être pathétique.

Je ne connais aucune survivante de ce chemin-là, enfin aucune n’est revenue pour nous dire qu’elle avait trouvé une issue. Puisque nous sommes plus que libres de faire ce qu’on veut, il est possible qu’une personne y arrive, un jour, ou revienne d’un jardin d’Eden magnifique nous raconter comme est ce prince charmant dans la vraie vie …

Parole d’une femme qui y a vraiment cru autrefois… (et parfois rechute mais pas longtemps !)

 

#2 : UNE ESCAPADE SUR UNE AUTRE PLANETE

Heureusement, j’ai ouvert les yeux et appris des choses, de petites et de grandes choses pour arriver à vivre dans ce monde de fous. Il m’a paru moins fou grâce à cela, parfois même je me rends compte que c’est vraiment bien fichu tout cela…

La philosophie, l’ennéagramme, la physique quantique, l’écoute des autres, l’Histoire, les livres de tous horizons, les formations de développement personnel, autant d’expériences qui racontent comment vivre avec son homme une fois que notre vie rejoint le moment de la fin du film : après la rencontre, la séduction, les premiers moments ensemble, le film s’arrête sur un sous-entendu magnifique « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Nous arrivons assez vite à cette étape de l’engagement et après le saut dans le vide est rude !

Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus s’expriment à travers les livres de John Gray et les spectacles de Paul Dewandre : ils résument si bien le quotidien que c’est très drôle ! Je mets au défi quiconque de me dire qu’il ne s’est jamais retrouvé dans une des situations mises en scène… Mais ce n’est pas tout, il y a une multitude d’explications bien menées pour permettre une vraie rencontre, une relation épanouie entre Mars et Vénus, justement sur la durée…

Beaucoup diront que ces DVD devraient être visionnés pendant la cérémonie à la mairie afin de signer en connaissance de cause, ou au moment d’une conciliation pour éviter de signer si c’est encore possible, la procédure de divorce.

Ce n’est pas le spectacle mais voici déjà un extrait via un TEDx :

ET APRES

Une fois que nous savons à quel point nous sommes différents et étonnamment complémentaires si nous nous donnons la peine de comprendre le point de vue de l’autre, de parler sa langue de souvent à très souvent.

Le savoir, est-ce le faire ?

Certaines seront soulagées d’apprendre que ce qu’elles vivent est particulièrement universel et décrypté par de vrais experts. Très vite, elles pourraient être découragées par l’ampleur de la tâche… Surtout si elles font l’expérience le soir même d’une anecdote vue dans le spectacle !

Paris ne s’est pas faite en un jour, oui c’est vrai. Qui plus est, Paris ne s’est pas construite seule.

Nous sommes le 12 décembre, Noël approche. C’est le moment idéal pour vivre un moment drôle autour de ce spectacle histoire de concrétiser un premier pas. Ce spectacle parle à la fois aux hommes et aux femmes, tour à tour : c’est un moment joyeux et percutant qui devrait laisser des traces indélébiles, des souvenirs pour nous encourager à accomplir un pas après l’autre, à discuter de ces sujets souvent…

Ce spectacle est un vrai encouragement à choisir l’amour, la complicité, la communication positive, ces réalités qui sont une joie profonde et qui dure toujours tant que nous en prenons soin.

Du coup quand nous regardons « love actually », « vous avez un message » ou « bridget jones » (et oui, quand je vous dis que certaines choses peuvent durer toute la vie) nous les regardons, non pas avec un regard frustré et mélancolique, mais avec un regard nouveau, apaisé, gai ! parce que nous façonnons en couple et en famille un quotidien plus riche et épanouissant (le plus souvent possible….)

Si le wagon n’accroche pas, il est judicieux de s’aider d’un tiers afin de regarder sa vie depuis un autre point de vue, en panoramique et en 360° : médiateurs, coachs et psychologues du couple et de la famille sauront ouvrir les perspectives avec vous.

Nous sommes naturellement faits pour l’amour, l’intensité, la vie, la joie, nous avons juste parfois oublié…
Noël est une des nombreuses occasions de raviver l’étincelle !

Toutes celles comme moi qui aiment les histoires d’amour découvrent souvent à leur dépend que l’amour n’est pas là où nous l’imaginons initialement, il ne nous tombe pas dessus par chance, il ne joue pas à cache-cache avec nous, il ne nous enfume pas seulement 3 ans, c’est nous qui l’invitons dans notre vie chaque fois que nous allons vers l’autre, que nous crééons, que nous sommes vrais.

Jacques Salomé : “Ce n’est pas l’amour, aussi merveilleux soit-il, qui permet à deux êtres qui s’aiment de rester ensemble dans la durée d’une vie. C’est la qualité de la communication, la richesse des échanges, et la vitalité des partages qui nourriront leur relation et la maintiendront vivante.”

Pour toutes ces raisons, mon cadeau préféré cette année (en plus d’un joli soin HEULIAD bien entendu !) c’est ce spectacle magnifique de Paul Dewandre, histoire de partager un moment de joie et de prise de conscience à la fois…. Bref de l’AMOUR, de l’AMOUR, de l’AMOUR !

Je vous souhaite un Noël scintillant et riche de belles surprises, des moments vrais avec ceux que vous aimez !

 

LE SPECTACLE OU LES DVD, Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus

LES LIVRES de Jacques Salomé

 

Je conçois mes soins Heuliad avec cette idée simple de faire vivre le vivant en nous. (S’) offrir un soin Heuliad c’est passer le message que la beauté, comme l’amour, cela s’apprend, dans le vif du quotidien, la brise des imprévus et l’intensité des sens. Vivez comme une amoureuse. La vie vous le rendra au centuple !

 

A contre-courant

 

Ma maman me disait déjà petite “tu as l’esprit de contradiction”!

Certes ! c’est souvent que je ne disais pas comme elle, mais de ma fenêtre à moi ce n’était pas pour la contrarier, c’était pour lui montrer que d’autres points de vue existent et sont logiques aussi …

Elle me disait aussi “tu ne fais jamais comme tout le monde”!

Certes ! j’aime l’originalité, le rare, le peu fréquenté, l’intimiste, l’exceptionnel …Evidemment j’ai fini par m’apercevoir que pas mal de gens étaient comme moi, ça relativise beaucoup l’originalité ! Evidemment j’ai fini aussi pas trouver que cela isole un peu trop parfois de ne pas vouloir se mêler à la foule.

Heureusement ces moments de solitude et de mélancolie ont aussi attisé une folle curiosité du sens de la vie et cela m’a fait découvrir beaucoup d’autres visions du monde.

Il y a un juste milieu…

Aujourd’hui je fais une différence entre être anti-conformiste par principe : une rébellion systématique, une réaction permanente à une environnement, c’est bien fatiguant et c’est une construction type “chateau de carte”, ou “chateau de sable” : au moindre de coup de vent ou coup de stress, tout s’écroule.

Je reste une originale, mais je ne le fais plus exprès ! Quand je suis originale, c’est seulement par moment, quand je le sens, quand c’est naturel et fluide, que rien n’est forcé. Le reste du temps j’accepte de mieux en mieux de faire plein de choses comme tout le monde, par tradition,  par facilité, par plaisir de partager, par envie de découvrir d’autres points de vue, par respect pour les autres, l’essentiel étant d’être claire avec soi sur ses intentions et motivations.

Je n’y suis pas arrivée du jour eu lendemain…. et j’ai encore beaucoup à apprendre. Mais une chose m’a beaucoup aidé : j’ai suivi un stage de psychobiologie quantique et cela avait pour objet de libérer le corps de certaines programmations limitantes, de conscientiser des mécanismes contre-productifs et d’apprendre à vivre la vie de façon proactive et non de subir certains schémas reproductifs sans comprendre pourquoi il nous arrive toujours les mêmes mésaventures.

C’est quoi être proactif ?

Le mot “proactif” vaut le coup d’être précisé car il est vraiment différent de “créatif” ou “réactif” tout en étant de la même famille.

Réactif ?

Dans nos cheminements de vie, on commence souvent en étant réactif à notre environnement. On grandit aussi en se positionnant contre quelque chose (l’adolescence…l’individuation !). Cela se joue souvent avec les amoureux que l’on choisit ou les voies professionnelles. Si notre famille rêve que nous rencontrions un avocat, nos allons complètement par hasard, tomber amoureuse d’un artiste. Ma famille me voyait bien professeur d’histoire, en réaction j’ai arrêté mes études pour devenir esthéticienne….

Créatif ?

Une fois esthéticienne, j’ai laissé libre-cours à ma créativité. Je me suis lancée à mon compte pour être libre de réaliser les projets auxquels je croyais, et pour construire mon bonheur. Je sentais tout ce qu’il manquait  mes yeux dans cette activité : j’ai proposé une offre basée sur l’attention portée aux clients, les cosmétiques naturels (nous étions en 2001), les soins venus d’ailleurs, des techniques plus pointues sur le soin de soi….

Bref, j’ai appris de nouvelles techniques de soins et tenté beaucoup de choses. Plus j’avançais, mieux je voyais ce qui manquait, plus je créais ce qui allait combler ce manque. Cela a fini par faire beaucoup de créations, mais aussi un épuisement certain ! et finalement la sensation de s’acharner à remplir un puits sans fond. Plus je cherchais le bonheur et la perfection, plus ils m’échappaient, ou plus précisément ils avaient toujours une longueur d’avance sur moi….

La créativité c’est magnifique en soi, mais tout dépend ce qui motive cette créativité. Quand j’ai compris que ma créativité était dopée par mes propres manques ou failles, ça m’a fichu un sacré coup. J’ai compris que courir après le bonheur et être heureuse était 2 choses bien différentes.

La créativité peut sembler flamboyante et faire illusion à travers beaucoup d’actions (le syndrome du moulin à vent…), mais cette créativité qui répond à un manque initial est limitée si nous restons dans le mental, si nous voulons tout maitriser et y arriver par la seule volonté (et seul(e) tant qu’à faire !). Elle est limitée si nos motivations sont en fait des peurs, des croyances limitantes, des frustrations, des envies de revanche sur la vie…

Cette créativité est produite par notre EGO en somme. Cette créativité croit que le graal du bonheur est hors de soi, qu’il est à chercher inlassablement, à découvrir à force de courage.

Exemple Je veux ouvrir un institut, je me bagarre pour y arriver, pour convaincre les gens, les amener là où je veux aller, je déploie 3 milliards d’idée pour avancer dans ce projet. Je peux y arriver à ouvrir mon institut mais combien de temps vais-je avoir une telle énergie pour mener ma barque ?

Déployer des trésors d’ingéniosité pour nager à contre-courant, cela marche un temps mais à un moment…. Nager à contre-courant et lutter, c’est déjà THE signe que notre mental, notre égo mènent la barque : ce ne sont pas vraiment nos aspirations profondes qui guident notre créativité. Ce sont plutôt nos peurs qui dominent et régissent habilement en coulisses : la peur de manquer, la peau d’échouer, la peur d’être abandonné, la peur d’être trahi, la peur de perdre, la peur de mourrir ou la culpabilité ….

C’est fou ce qu’on peut imaginer comme stratégies de survie quand la peur ou la culpabilité nous tenaillent, c’est fou comme on trouve évident de lutter pour exister, pour gagner sa vie, pour être aimé.

Idéalement il s’agit de réaliser quelles peurs et croyances nous animent avant que la vie nous l’apprenne à nos dépends : le burn out, le craquage, la dépression, c’est le moment où le corps, l’âme, l’esprit en ont tellement marre de nager à contre-courant, que tout lâche pour se laisser totalement emporter par le courant, comme une branche morte : le tourbillon de la perdition… advienne que pourra !

Proactif ?

Etre proactif, c’est le stade d’après bien souvent (certains y arrivent de suite, mais pas tout le monde ! D’autres ne regarderont jamais de ce côté-là)…. C’est une créativité décuplée et ultra ciblée, des motivations positives, et surtout, nous faisons équipe avec la vie, avec les lois de la vie, avec l’univers, avec Dieu, avec la nature, avec notre âme, avec cette conscience supérieure invisible, appelez-cela comme vous voulez.

Quelqu’un de proactif écoute, observe, sent, pose une action seulement si cela lui fait plaisir, et fait confiance à la réponse envoyée par la vie. Le proactif fait confiance à ce qui est fluide, accepte de ne pas y aller quand une situation est complexe, quand il ne le sent pas (et même si cela semble merveilleux aux yeux des autres…)

Exemple Si vous voulez un RDV avec quelqu’un mais que vous n’y arrivez pas, que vous tombez tout le temps sur vos répondeurs respectifs, il semble que ce ne soit pas le moment…. que la vie vous économise de perdre votre temps si ce n’est pas la bonne personne à voir en ce moment ! Ca marche aussi si vous cherchez une maison, un travail, et que c’est galère !

Etre proactif c’est s’économiser, en ne faisant que ce qui est juste et agréable pour nous. C’est être malin et agir avec précision et parcimonie (loi de la nature par excellence…) pour arriver  à destination de la meilleure façon pour soi.

Etre proactif, c’est le choix du roi, la joie avant tout. C’est la joie qui est le chemin le plus court entre nous et notre âme, c’est elle notre boussole pour réaliser nos aspirations.

Pas de joie, alors ce n’est pas pour moi !

Etre proactif c’est avoir conscience en permanence que la vie nous offrira plus que ce que nous pouvons imaginer tout seul dans nos têtes. Etre proactif c’est être bien ici et maintenant quoiqu’il arrive en dehors, c’est profiter de la vie ici et maintenant, c’est s’émerveiller comme un enfant devant le scintillement des étoiles filantes.

Vu comme cela certains pourraient trouver que c’est super opportuniste, égoïste, superficiel, passif. C’est tellement tout l’inverse.

 

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La simplicité comme leitmotiv

Etre proactif c’est laisser la place en soi pour nos désirs les plus profonds (ceux de notre âme en fait !), c’est y croire assez pour les exprimer et c’est avoir assez d’amour pour soi pour les réaliser. C’est le plaisir que nous avons à faire les choses qui nous permet d’aller au bout de leur réalisation. Ne faire que les choses qui nous font plaisir, c’est une vraie sagesse, une voie royale pour vivre une vie passionnante et pour vivre des moments forts avec les autres.

Quand vous avez du plaisir à faire les choses, et c’est même plutôt la joie le mot juste, cela ne nuit à personne, au contraire cela vous attire les personnes qui ont envie de le faire avec vous, cela attire des opportunités qui dépassent vos espérances, cela peut retourner une situation qui aurait pu sembler desespérée. Voilà tout.

Etre proactif c’est aimer sa liberté et accepter que les autres aiment tout autant la leur, chacun doit respecter les choix de l’autre… Cela nous rapproche “dangereusement” de l’amour inconditionnel tout ça.

Sommes-nous prêts à la simplicité ?

Vous imaginez comme il faut apaiser ses blessures de vie pour aspirer à cela. Etudier le sens de la vie devient essentiel, l’enjeu est de se connaître, de décrypter nos intuitions, les messages du corps, les signes extérieurs qui nous sont envoyés en permanence. La clé est d’avoir une confiance immense (la foi !), de savoir distinguer nos peurs de nos vraies aspirations. La priorité est de définir ses réelles motivations et ses valeurs de vie, et de faire la différence dans son corps entre le plaisir et la joie justement.

Vous imaginez comme c’est compliqué en famille, ou avec les autres gens qu’on aime, tant les émotions, les attachements, les histoires et secrets du passé, perturbent tous les signaux intérieurs et extérieurs …

Combien de temps mettrons-nous à comprendre que la vie c’est simple, que si nous nous écoutons bien :  les choses, les rêves, les relations avec les autres sont simples et faciles. Nous sommes si peu habitués à ce que ce soit facile, que l’on peine à y croire.

Etre proactif c’est avoir compris que nous sommes un aimant, et c’est apprendre à s’en servir pour attirer plutôt ce qui nous plaît. Par défaut notre aimant attire tout ce qui fait écho à notre histoire, à nos peurs, à nos croyances, à nos frustrations. En apprenant à jouer avec, il attire ce qui nous fera grandir, il ouvre en grand nos perspectives, il exalte nos sensations … La physique quantique c’est ni plus ni moins que cela. Nous influencons la matière autant qu’elle nous influence, nous interagissons avec tout.

L’ivresse du possible

Cela vous fait peut-être cela à vous aussi : quand on mesure l’étendue des possibles, cela donne le vertige. Pourquoi le découvre t-on au fur et à mesure, pourquoi tout le monde ne le sait pas, pourquoi nous n’apprenons pas l’école ce que c’est “être proactif”. Cela fait peur aussi en fait, ou c’est décourageant, on peut se dire que cela fait trop de choses à accomplir, à régler, à regarder en face, que tant pis on en reste là.

Cela remue trop de choses en nous, c’est parfois insupportable d’imaginer que nous pourrions changer notre vie, vivre d’autres choses, que nous connaissons si peu de choses de nos potentiels. C’est comme apprendre soudain l’adresse de notre bonheur mais ne pas avoir de GPS, tout en croyant que ce GPS nous est indispensable pour y aller, comment fait-on concrètement ?

Le plus difficile je trouve c’est d’aller au bout de ses intuitions. Oser dire non quand on sent que l’envie n’y est pas, que la joie n’y est pas, et oser l’assumer en société… De mon côté, je sens de mieux en mieux les choses mais je tatonne encore pour les assumer. La vie ne manque pas de me faire rencontrer le mur dans ces cas-là… J’ai une histoire très forte avec les murs !

Pour avancer, j’ai suivi un stage de psychobiologie quantique*, j’ai lu sur ce sujet de la physique quantique appliquée à notre quotidien, j’ai regardé la technique du Ho’oponopono, j’ai appris l’énnéagramme* et je pratique le plus possible l’effet miroir en échangeant avec d’autres sur le sujet, je joue à la remise en question …… Si la question vous taraude, vous trouverez aussi la personne ou l’information qui sera idéale pour vous, soyez-en sûre.

INFO PRATIQUE

* Stage de Psychobiologie quantique : Pascale de Gail Athis vient en Bretagne animer ce stage !
(à partir du 4 février, 1 fois par mois, 5 jours en tout, à ETEL dans le morbihan), et le propose à Paris régulièrement.
Voici son site pour celles et ceux qui sont curieux d’en savoir plus et pour s’incrire : Masterclass quantique

*Voici la formation d’énnéagramme que j’ai suivi, avec Daniel Morel : Institut de formation
Et une vidéo de lui signée Joanna Quélen : Daniel Morel

Suivez le cap

C’est tellement plus reposant de ne pas lutter au quotidien, d’accepter quand les choses ne se font pas avec certaines personnes, d’accepter ce qui est, de nous accepter comme nous sommes.
C’est tellement passionnant d’imaginer mieux, plus grand et de jouer avec la vie, c’est surprenant, mais exaltant.

La vie ce n’est ni de nager à contre-courant (ou alors pendant 1 heure pour se muscler…en tant que sport !), ni d’être emporté par le courant ou les vagues à tout va sans rien pouvoir y faire. La vie c’est apprendre à surfer sur la vague, à jouer avec le vent pour faire avancer sa barque, son bateau, son paquebot là où nous avons envie d’aller….

Une vie exaltante et sereine vous attend.

 

 

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